Deuxième partie : Collin l’entrepreneur visionnaire.
Cet homme créatif, ambitieux, travailleur acharné, se lance dans de nouveaux projets au début des années 50, car après la guerre, les logements manquent, il est temps de reconstruire. Toute la classe politique le demande. Collin surfe sur la vague, imagine des habitats pour la classe moyenne, et se lance dans des projets de grands immeubles à appartements bon marché, on est loin des immeubles de luxe des années 30.
La grande nouveauté réside dans le fait que les candidats acquéreurs peuvent acheter à tempérament, au rythme de la construction, et à des taux d’intérêt très bas. C’est un succès sans précédents. De 1950 à 1969, il construira ± 6000 logements.
Tous ces immeubles sont intelligemment conçus, toujours sur le même principe. Blocs de 13 étages, divisés en trois modules ayant chacun son ascenseur desservant 4 appartements par palier. Soit 156 appartements. Dont un réservé pour le bien utile concierge.
Chaque appartement comprend un living lumineux, une cuisine équipée, salle de bain et wc séparé, 2 ou 3 chambres, et surtout une grande et longue terrasse dont les plafonds sont peints en bleu ciel-vacances, c’est sa signature. Un rêve que Collin permet de réaliser à toute une catégorie de population jeune et même moins jeune.
Au total, il construira 18.000 logements répartis dans les grandes villes de Belgique et même au Luxembourg. Ces «barres d’immeubles» qui étaient décriées, mais qui pour la plupart ont très bien résisté aux années, font aujourd’hui partie du patrimoine architectural de Bruxelles.
Tout comme le nom Etrimo.
A suivre…
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