Troisième partie : Collin l’entrepreneur déchu.
Un peu mégalomane, Jean Florian Collin aimait les grosses voitures américaines, l’équitation, les réceptions en son honneur, les titres honorifiques, le monde de la presse et du spectacle. Mégalo mais aussi humaniste, c’était un patron paternaliste qui acheta un château pour en faire un centre de loisirs et de fêtes, destiné à son personnel.
Il se lancera dans la politique, bourgmestre et sénateur libéral, rêvera même d’être ministre…mais sans réussir à vraiment être admis au sein de la classe politique…
Etrimo fera en 1969 plus de 2 milliards (francs belges) de chiffre d’affaires par an juste avant la chute. L’année suivante la société est déclarée en faillite, suite à la hausse vertigineuse des prix des matériaux et des crédits hypothécaires, nous sommes en pleine période d’inflation.
Les banques le laissent tomber, ses «amis» politiciens ne lui viendront pas en aide non plus.
Quelques 1200 épargnants risqueront de perdre leur investissement, mais heureusement seront dédommagés par l’état, et pourront prendre possession de leur logement 4 ans plus tard. 
Son rêve qui était de vendre un appartement à chaque ménage de revenu moyen, Monsieur Etrimo le réalisera en partie mais il finira ses jours dans sa villa du midi de la France, lâché par tous, et mourra sans gloire à 86 ans.
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